Défi 2022

Défi 2022 pour quatre (4) des partis politiques présentement en campagne électorale.

La coalition Avenir Québec (CAQ) de toute évidence formera le prochain gouvernement majoritaire avec une députation accrue. La CAQ jouit d’une forte popularité auprès des électeurs et électrices de plusieurs régions de notre province qui sont satisfaits de la gestion rationnelle de la pandémie du Covid-19 et aussi pour une gouvernance générale centriste.

Gouverner au centre c’est faire usage du compromis ce qui en fin de course présente des électeurs et électrices non complètement heureux ni complètement malheureux ce qui laisse un souvenir positif chez les admnistré(e)s et justifie le chef de la CAQ de proclamer que son parti est pragmatique. La CAQ est le seul des partis présents à l’Assemblée nationale qui par défaut pouvait se permettre semblable gouvernance, la CAQ étant un parti sans cause digne de ce nom. Bien que prioritaire, la seule gestion des affaires courantes d’un état même légèrement teintée de nationalisme, n’est pas une cause mais plutôt une routine obligée.

Comme enjeu électoral a être convoité par quatre (4) des cinq (5) partis, l’Opposition officielle s’avèrera être ‘’ le clou du spectacle ‘’. Ce statut comporte bien sûr des avantages, comme ceux concernant le temps de parole, le budget de recherche ajoutés à une visibilité accrue, etc.

Accéder à ce statut parlementaire, représente sûrement pour les partis d’opposition, un objectif commun. Le Parti québécois avec des états de service s’échelonnant sur plus de Vingt (20) années de gouvernance majoritaire et minoritaire, est en excellente position pour assumer efficacement ce rôle essentiel dans notre système parlementaire.

Assurer l’Opposition officielle avec la notoriété relevant d’une gestion compétente , créatrice et dynamique comme nous ont habitués les gouvernements péquistes antérieurs pourrait constituer pour le PQ, un tremplin pour une victoire majoritaire à l’élection 2026 suivie en 2027 d’un référendum également gagnant. ‘’ Quand il y a bon alignement des planètes, les rêves peuvent devenir réalité ‘’ comme ce fut le cas en 1976 et de peu en 1995.

Afin d’espérer voir émerger un alignement des planètes qui soit favorable à l’avancement de ce chantier national québécois, pas de solution-miracle, que le TRAVAIL qui s’inspire de l’acharnement de René Lévesque à promouvoir sans relâche et malgré une résistance quotidienne manifeste d’une partie non négligeable de québécois et québécoises et de plus dans une certaine mesure, trop d’intervenant(e)s hors Québec. Travailler fort, longtemps.

Que les souverainistes anonymes sans partir en croisade, manifestent leurs convictions lesquelles, comportent un certain pouvoir contagieux. Que les militants concernés travaillent énergiquement pour que notre chef Paul St-Pierre Plamondon remporte son élection dans la circonscription choisie.

Camille Laurin, autre source d’inspiration inépuisable. Père de la loi 101, grâce à la ténacité et la passion dont il nous a gratifiés, il nous est toujours possible de vivre au Québec en français. Contraints toutefois à une vigilance quotidienne. Je me souviens ici avoir déjà entendu l’ex Premier ministre Lucien Bouchard émettre l’opinion que le meilleur amendement à la loi 101, serait la souveraineté du Québec.

Depuis son élection comme chef du Parti québécois, Monsieur St-Pierre Plamondon s’est fait connaître comme étant un souverainiste authentique, capable de ‘’se tenir debout ‘’.

Il saurait être un Chef de l’Opposition officielle efficace, rassembleur et gagnant.

2 réflexions sur “Défi 2022”

  1. Michel Beauséjour

    Le 19 septembre 2022
    Bonjour,
    Sujet : commentaires sur l’article intitulé Défi 2022

    En effet, tel le souligne Pierre Henri, l’enjeu principal des élections provinciales du 3 octobre 2022 au Québec consiste à savoir lequel des quatre partis, outre la CAQ, formera l’opposition officielle à l’Assemblée nationale. Selon les analyses effectuées sur le site Qc125.com, les Libéraux devraient se retrouver de nouveau dans l’opposition officielle.
    Le souhait très optimiste de Pierre Henri de voir le PQ terminer deuxième représente pour nous les souverainistes la perspective idéale pour l’avenir du parti de René Lévesque, mais je ne crois pas qu’elle soit atteignable cette fois-ci.
    Les Québécois, avec cette élection, sont en train de découvrir dans PSPP un leader énergique, jeune, sincère et calme. C’est un bon pas en avant pour le PQ. Le second pas serait pour le chef du PQ de gagner ses élections dans le comté de Camille-Laurin dans l’est de Montréal. Voilà le plus gros défi pour lui personnellement et je me demande si cela ne serait pas un point d’inflexion dans sa carrière ?
    Le PQ obtient, selon les sondages, environ 12 % du vote populaire. Les experts estiment que la zone payante pour faire élire des députés serait de l’ordre de 17 % lorsqu’il y a autant de partis politiques qui se présentent à une élection. C’est un gros défi pour le Parti québécois, mais pas impossible…

    1. Merci pour votre commentaire.
      Oui ce peut être possible si une majorité de souverainistes toujours présents selon de récents sondages et fidèles au PQ prenaient conscience de l’importance pour le Parti québécois de reprendre le leadership de l’option souveraineté, ajouteraient leurs votes le 3 octobre, oui ce serait possible.

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