Paul St-Pierre Plamondon, Chef du Parti Québécois, depuis le lancement de la campagne électorale 2022, s’est révélé fin stratège et il est permis de penser qu’avec le pouvoir délégué à un Premier ministre, le chef du PQ pourrait faire progresser la Cause de la Souveraineté jusqu’à son terme.
Depuis son élection comme député de la circonscription de Camille – Laurin, autrefois nommée Bourget et représentée par Camille Laurin, celui qui a laissé à la nation québécoise un héritage inestimable, la loi 101 laquelle résiste difficilement aux assauts incessants de l’anglicisation.
Qui est Paul St-Pierre Plamondon ?
Le Parti Québécois après mûres réflexions, a pris la décision de lancer une grande opération de pédagogie de la Souveraineté. Souhaité depuis un long moment par de nombreux souverainistes dont je suis, cet exercice essentiel de vulgarisation politique saura apporter des réponses aux questions légitimes de nombreux électeurs et électrices résidents du Québec. Cet exercice bien mené favorisera l’adhésion de nombreux nouveaux partisans de la Souveraineté.
Les quatre (4) éléments qui supporteront cette nécessaire opération de pédagogie laquelle, en toute transparence, apportera à la population québécoise incluant ceux et celles non encore en âge de voter et les nouveaux québécois et nouvelles québécoises ayant réussi leur parcours migratoire qui, après l’obtention de la citoyenneté, pourront voter. La publication périodique programmée des quatre (4) éléments déjà mentionnés:
– Budget de l’an un – Livre bleu – Immigration – Citoyenneté
Toutes les étapes à coup sûr, généreront d’abondantes critiques de la part des fédéralistes ce qui donnera comme résultat, que l’on peut imaginer qu’à chaque jour, sur la place publique, on parlera Souveraineté. Mais comment s’assurer que ces débats partisans se fassent entre les résidents et résidentes du Québec uniquement. Les Canadiens hors-Québec qui seraient tentés à nouveau de nous gratifier de leurs amours hypocrites ne devraient pas prendre part à ces échanges. La souveraineté du Québec n’appartient qu’aux québécois et québécoises, j’en réfère ici à la déclaration solennelle de Monsieur Robert Bourassa faite à l’Assemblée nationale le 22 juin 1990 :
Devant les critiques partisanes des fédéralistes auxquelles nous aurons droit, comment les partisans de Québec Solidaire réagiront ? Normalement les souverainistes authentiques s’empresseraient de s’associer aux efforts qui seront déployés par le Parti Québécois pour promouvoir la souveraineté. Assisterons-nous alors à la confirmation du caractère souverainiste indéniable de Québec Solidaire ou à une certaine désertion d’une partie de ses sympathisants actuels ? Toujours pour la même raison, certains ministres de la Coalition Avenir Québec (CAQ) pourront-ils s’abstenir d’une participation même relative à ces échanges partisans prévisibles ?